24 mai 2007
Désir
Pour célébrer la nuit qui s'approche, voici la délicieuse Sappho :
Le désir est le serviteur de la rusée Aphrodite
Je t'en prie Abanthis, prends ta lyre et chante la belle Gongyla
Dont le désir t'obsède.
La vue de sa robe t'a excitée et moi je jouis, car
Aphrodite elle-même me blâme de l'implorer...
L'amour a ébranlé mon coeur, tel un vent de montagne
S'abattant sur les chênes.
L'amour à nouveau me trouble et me paralyse.
A la fois doux et amer, c'est un serpent invincible.
Tu es venue, et moi je te désirais. Tu as enflammé
Mon coeur qui se brûle de désir.
Puisse cette nuit compter double !
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