Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DEMOCRITE, atomiste dérouté
6 février 2009

La Décroissance ou a-croissance

A écouter : Serge Latouche,  (durée 17 minutes), philosophe et économiste, penseur de la décroissance ou l'économie relocalisée, l'économie de bon sens.

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Merci mon cher Charp pour cette réaction. Je rentre d'une incursion montagnarde, sans autre projet que de sentir les forces vives de la nature. Ton intervention est évidemment pertinente. Mais mon esprit n'est pas, pour le moment, apte ni disponible pour réfléchir plus avant dans ce domaine. Je répondrai donc un peu plus tard. Mais sache que je me réjouis de la reprise remarquée de tes activités.
Répondre
C
Intéressant, et les livres de cet auteur le sont sans doute encore plus. Pas utile pour la 2e partie de mon article sur la décroissance, mais pour la suite, oui.<br /> Bonne analyse des problèmes. Mais très faible analyse des causes, et par conséquent, remèdes inappropriés, pour ne pas dire inexistants.<br /> Nous produisons et nous consommons trop. D'accord, mais pourquoi? <br /> A cause d'un "mauvais concept"? D'un "certain nombre de croyances"? Mais d'où viennent-ils, ce concept, ces croyances? <br /> Les hommes se sont dit un jour "tiens, ce serait mieux de consommer toujours plus"? <br /> L'apparition de ces concepts ne seraient pas plus compréhensibles si on prend conscience qu'ils servent la nécessité économique et sociale de la classe dominante, celle qui détient l'essentiel du pouvoir économique, social, politique et idéologique, et qui ne peut le garder qu'en produisant toujours plus, sans quoi elle s'effondre?<br /> Autre cause plus spécifique: la délocalisation. Faut oser, quand même, ne la lier qu'aux faibles coûts du transport. Ceux-ci ne sont pas nuls. Cela revient toujours plus cher de produire loin que près, question transport. <br /> Si on délocalise, c'est parce que la production est moins chère ailleurs, et la production est moins chère ailleurs parce que les salaires y sont beaucoup plus bas. Que les salaires des pays où l'on délocalise montent au niveau des pays industrialisés, et elle sera finie, la délocalisation. <br /> Et le faible coût des transports, aussi, d'ailleurs. Parce que ce n'est pas seulement l'absence de prise en charge des conséquences qui conduit à un prix "anormal" des transports. Mais là encore, c'est le faible coût des salaires dans la production pétrolière, comme des matières premières, comme dans l'essentiel de l'extraction des ressources naturelles, et dans les transports maritimes.<br /> Quant aux "catastrophes pédagogiques"... Déjà, comme il le souligne, les réparations (quand c'est possible) rapportent aussi. Cela limite la portée pédagogique,dans le cadre du capitalisme. Ensuite, les très maigres progrès réalisés à ces occasions vont fondre rapidement sous la poussée de chaleur de la crise économique. On reparle de plus en plus du nucléaire, les agriculteurs industriels, et certains des autres, se plaignent du coût de la sécurité alimentaire, etc.<br /> La destruction de la nature n'est pas volontaire dans le capitalisme, ni nécessaire. Elle est la conséquence indirecte d'une nécessité économique et sociale de ce système: produire plus. <br /> Quand on se sera débarrassé de cette nécessité, et donc de ce système, alors on pourra aller au-delà du discours et mettre en pratique les propositions de la décroissance.
Répondre
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité