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DEMOCRITE, atomiste dérouté
19 juillet 2013

Vivre sans dette et sans ressentiment

  

    

                    "La tragédie est si loin de prouver en rien un pessimisme des Grecs au sens de Schopenhauer, qu'elle doit au contraire être comprise comme une réfutation et un recours contre cette théorie. L'acquiescement à la vie, jusque dans ses problèmes les plus ardus ; le vouloir-vivre sacrifiant allégrement ses types les plus accomplis à sa propre inépuisable fécondité - c'est tout cela que j'ai appelé dionysien, c'est là que j'ai pressenti une voie d'accès à la psychologie du poète tragique. Ce n'est pas pour se libérer de la terreur et de la pitié, ce n'est pas pour se purifier d'une émotion dangereuse en la faisant se décharger violemment - ainsi que l'entendait Aristote - , mais pour, au-delà de la terreur et de la pitié être soi-même la volupté éternelle du devenir - cette volupté qui inclut généralement la volupté d'anéantir..."

                  F. NIETZSCHE (Crépuscule des idoles, ce que je dois aux anciens, 5)

 

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Commentaires
S
Je vous remercie de ces précisions qui me sont bien utiles, et vous remercie par ailleurs car c'est aussi grâce à vous que j'ai choisi cette voie, voie dont je prends conscience petit à petit de la profondeur qu'elle dégage et de la rigueur qu'elle demande avec les premiers cours.
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D
Bonjour Seb, <br /> <br /> Le latin donne accès à une compréhension plus fine de la langue française dans ses acceptions les plus courantes. Le grec est la langue des spécialistes. Les deux se complètent. Pour les études spécifiques de philosophie, le grec constitue un atout évident. La philosophie est fille de la Grèce...
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S
Bonjour Démocrite, bientôt en L1 philosophie je devrais très vite choisir une langue morte et le choix est rude. Quel est le pour et le contre d'étudier soit le latin soit le grec ancien en ce qui se rapporte à la philosophie ?
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P
Absolument d'accord. Ni maître ni courtisans ni droit de cuissage.
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H
Imre Kertèsz et Jean Amery on témoigné de cette réalité "dyonisienne" à Aushwitz:<br /> <br /> Le premier, en disant à peu-près ceci "cela se faisait parce qu'il était possible de le faire"; et le deuxième relatant la stupéfaction de l'intellectuel dans le lager, qui constatait que l'impensable était réel, et que ce qui ne pouvait se faire se faisait cependant.Le l" Vouloir vivre", ou "Le triomphe de la volonté"?
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