8 juillet 2015
Cynisme
Si le chien est connu pour aboyer, mordre indifféremment petits et grands, riches et miséreux, notables installés et vagabonds, il est l'être qui suit sa nature propre, se moquant de toutes les conventions, de tous les usages sociaux et par dessus tout, du regard de ses contemporains. On comprend pourquoi Diogène le Kunique ne se gênait pas pour déjeuner sur la place publique, y faire ses besoins, pratiquer un onanisme réparateur et suivre ses tendances organiques sans les réprimer.
Peut-on seulement s'abandonner à la fécondité du sommeil là où l'envie nous prend à l'image du chien ? Que craignons-nous donc sinon de ressembler à un homme ?
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