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DEMOCRITE, atomiste dérouté
21 juin 2013

Galerie Flickr

Soum de Lèche 2_modifié-3

 

          Création d'une GALERIE FLICKR présentant les meilleures images de l'atomiste dérouté à découvrir ici. Cette galerie est évolutive ; déjà 133 images sélectionnées soigneusement s'y pavanent. Nous ne manquerons pas de signaler les nouvelles éditions. 

Ce site propose des photographies de grande qualité en provenance des 5 continents. J'en ai placé un certain nombre dans mes favoris sur le site. A découvrir sans attendre de véritables oeuvres d'art.

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Commentaires
A
N'oubliez pas que je ne suis pas philosophe Démocrite, je parle avec les mots de tous les jours dans mes réponses. Même si je sais que les philosophes distinguent réel et réalité.<br /> <br /> Je bavarde donc avec la première des définitions dans les dicos: la réalité y est d'abord définie comme le caractère de ce qui est réel.<br /> <br /> Je ne distingue donc pas le réel et la réalité dans mon commentaire. A tort sans doute, mais j'aime l'idée de retenir le sens des mots qui font sens pour tous, au premier abord.<br /> <br /> Aucun prisme anthropomorphique, ou bien nous sommes tous pris dans ses filets, tous ceux qui luttent aujourd'hui, qui expérimentent toute l'étendue de la violence, qui voient, qui cautionnent ou au contraire qui dénoncent.<br /> <br /> Aucune attitude religieuse non plus: les faits, juste les faits, réels, comme ces phénomènes réels qui occupent la science se préoccupant de les vérifier en vue d'élaborer quelques connaissances objectives.<br /> <br /> Je ne suis pas croyante, et je dirai même que je ne crois qu'à très peu de choses hélas, mais c'est vrai il y a quelques idées humanistes qui persistent pourtant, comme l'amitié fraternelle, un crédo qui a un sens bien ancré dans le réel. Telle est ma réalité.<br /> <br /> Cela dit j'approfondirai votre remarque, mais il faut du temps pour lire.
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D
Antigone, vous confondez réel et réalité. Seule la réalité est bavarde tout comme l'existence prise dans les mailles de la conscience et de la représentation. A ce niveau, l'homme parle, l'homme bavarde et discute indéfiniment. Mais que dit-il ? Les horreurs de Syrie et d'ailleurs sont comme tout le reste, insignifiantes. La guerre, le pouvoir sont insignifiants sur le plan du réel (non de la réalité) et les pensées des hommes avec eux, ce qui renforce le caractère tragique de ces situations.<br /> <br /> Le réel ne dit rien, ne le voyez-vous donc pas ? Ne pouvez-vous pas vous défaire quelques secondes de cet anthropocentrisme religieux qui cherche à coloniser toute chose.<br /> <br /> Pour parvenir à ce dépouillement, il faut mettre fin à toute convention et dissoudre le besoin de sens qui fonde l'attitude religieuse.<br /> <br /> Bien à vous
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D
Merci très chère Sibylle pour vos encouragements qui me vont droit au coeur.<br /> <br /> "Désirer ce qu'on possède", dit Augustin ; c'est flatteur car possède-t-on réellement quoi que ce soit ? Notre homme ne chercherait-il pas à se rassurer et au final à se convaincre lui-même que le bonheur est possible ?
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D
Chère Antigone498, il ne s'agit pas ici de nier la beauté mais de ne pas la théoriser ou la perdre dans la prétention théorique de l'homme. La beauté est aphasique comme l'est le réel. C'est donc en termes de forces et d'intensités tragiques qu'elle se déploie à la surface des choses qui ne font que passer...
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S
Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède. (Saint –Augustin).<br /> <br /> <br /> <br /> Continuer à déployer cet élan cher Démocrite, ce talent naturel d’esthète qui vous honore, vous anime et nous enchante à « la lisière du réel ». Vos photos captent les humeurs improbables des quatre éléments tout en laissant intacte leur tonalité naturelle. Nous flirtons avec l’indicible et pénétrons dans la chair du monde, hors de toute représentation, hors de tout langage, la plume est de trop, l’encre ne coule plus ici. « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire."<br /> <br /> <br /> <br /> Merci à vous pour ce beau florilège.
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A
Tout discours sur la beauté est superflu selon vos propres mots, mais comment pourrions-nous penser qu'elle est absente dans ce monde?<br /> <br /> Si de plus, elle est conjuguée avec art...<br /> <br /> Merci à vous pour ce joli partage.
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D
Merci Igor. Je vous rejoins bien volontiers, le discours sur le beau est superflu à moins qu'il ne devienne acte de création, résonance esthétique en prise avec les intensité suggérées par l'image. <br /> <br /> Je me réjouis à l'idée que cette galerie puisse devenir une occasion supplémentaire de partage.
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D
Cher Axel, votre message est un véritable cadeau. Merci infiniment pour ce beau prolongement dont la tonalité poétique est si proche des expériences sensibles qui sont à l'origine de ces images "sous le regard d'une méduse dont le double demeure saisi de stupeur". <br /> <br /> Nous sommes passés sur les mêmes chemins de l'ancienne Ionie et vos albums me rappellent de fécondes déroutes...<br /> <br /> Je me suis permis de placer votre blog dans mes liens.
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I
Ce partage de photos ravit le spectateur que je suis. Affinités esthétiques .Tout discours sur le beau ou la beauté est superflu .C’est là, tout simplement.
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A
Cette galerie est époustouflante ! <br /> <br /> <br /> <br /> Enveloppant tout d’abord les photographies d’un large coup d’œil, je me suis dit : celle-ci est ma préférée. Puis, non celle-là… Quoi que… Enfin je ne sais plus, et c’est tant mieux.<br /> <br /> Pourquoi après tout faudrait-il faire un choix ? Serait-ce là un réflexe, une nécessité de discriminer absolument, de classifier et hiérarchiser ? <br /> <br /> Oublions un instant la raison et, selon l’humeur, laissons-nous aller à ces rêveries de promeneur solitaire et jouissons du pur plaisir à contempler ces instants fixés à jamais ; morceaux de réels cristallisés. <br /> <br /> <br /> <br /> L’œil poétique du marcheur embrasse l’insolite. <br /> <br /> L’infiniment grand côtoie l’infiniment dérisoire, avec la saveur de compositions faisant songer parfois aux meilleures toiles de Caspar David Friedrich.<br /> <br /> L’eau les nuages, la roche, le sable noir, le ciel... Un oiseau de proie haut dans le ciel ou le regard étonné d’un Isard. Les soubresauts de la nature que l’on devine, les grands silences et le fracas des vagues. Quelques gouttes de rosées ici, un étrange « Nébulon » là.<br /> <br /> Déambulations placées sous le regard d’une méduse dont le double, accroché à l’entrée du temple Didyme, demeure saisi de stupeur.
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