Déroutes automnales
La venue d'amis chers, Monique et Max, en provenance de la région lilloise pendant ces dernières vacances, aura été pour moi l'occasion bienfaisante d'un vétitable ressourcement, me permettant de rétablir un lien vivant et sensible, un pont avec mon ancienne vie passée au septentrion. Du Nord, je garde le souvenir de relations chaleureuses et ouvertes, d'un sens de l'accueil quasi-fraternel, des plaisirs simples de la vie tournés vers la fête, la convivialité, la culture extraordinairement diversifiée de la bière, de la gentillesse et de l'humour incompréhensible des Belges et tant de choses encore.
Avec mes Amis ch'tis et une Sibylle béarno-aragonaise, nous avons mis le cap au sud, vers les forêts automnales pyrénéennes, en quête de lumières vives et de couleurs. Nous ne fumes pas déçus.
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Entre grands canyons, steppes ibériques et l'intimité rauque des sous-bois, nous nous sommes égarés silencieusement à la lisière du réel.
Au plus près des sources, les arbres clament le chant inaudible de l'entre-deux.
Silence...
Les Suspendues
Place au grand vertige face au Mont Perdu
Au bord du canyon de Niscle, la convulsion géologique : une poétique de l'abîme !
Montanesa crépusculaire
Déroute en Barétous : le pic d'Orhy à l'horizon.
Max : De l'autre côté du monde...