Richard Desjardins : un des derniers humains

Lors de ma vie antérieure au septentrion, j'ai eu l'immense chance de découvrir ce poète québécois, Richard Desjardins. Seul au piano ou à la guitare, l'homme livra la parole sacrée de la nature, à nos oreilles ébaubies. Contre la voracité et l'avidité des barbares, se lève dans l'immensité du ciel, le soleil vainqueur que les derniers humains de la Terre saluent.

"Nous avons traversé des continents,

des océans sans fin sur des radeaux tressés de rêve

Et nous voici, devant vivants, Fils de soleil éblouissant,

la vie dans le reflet d'un glaive.

América, América, ton dragon fou s'ennuie...

Allez Gringo, que Dieu te blesse !"

Depuis ce soir-là, je fréquente Desjardins comme un ami de la grande culture de la plaine et des forêts infinies.

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Comments

[Guitz]

Salut, lors d'une vie antérieure aussi au Septentrion, j'ai ressenti la même chose que toi en découvrant Richard Desjardins. Je m'en souviens comme si c'était hier... Nous revenions de la montagne avec des potes, la nuit tombait sur la route vers Montréal, il faisait doux en cet été 2006, le ciel était violet, soudain mon pote Jean-François joue les Yankees... là, ce fut le choc. Coup de foudre absolu. Mais le meilleur de Desjardins est je crois Tu m'aimes-tu. Bien à toi.

[Démocrite]

C'est une vraie joie de te savoir passer sur les rives de l'atomiste dérouté... et mille merci pour cette poésie, mon cher JBD.

[JBD]

Ami des rives désolées habitée seulement des plus ardents de nos rêves , Ami des steppes et des nuits froides et des nuées désencombrées , je te sais gré de nous avoir fait connaître ce perdant magnifique comme dirait Cohen ... JBD