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DEMOCRITE, atomiste dérouté
8 octobre 2015

Culture et jouissance sadique

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          Freud, dans Malaise dans la civilisation, fait remarquer combien la culture s'édifie en apparence contre le régime chaotique des pulsions. L'agressivité humaine est cette constante tentation qui menace de ruine la société tout entière. Et le père de la psychanalyse de constater avec une rare franchise que cette violence archaïque, il l'aperçoit chez les autres comme en lui-même. Ce travail "colossal" pour s'arracher à la bestialité primitive a un prix, c'est de permettre au cœur de toutes les institutions, la liquidation des passions fondamentales sous des formes acceptables, des violences à visage humain en quelque sorte, recouvertes sous le vernis de la civilisation. Subtile subterfuge pour faire de manière déguisée et symbolique ce que nous cherchons à endiguer par tous les moyens conscients qui sont à notre disposition. 

        "Chassez la bête, elle revient au galop" dit le proverbe. Oui. Mais ici, la bête ne s'est jamais enfuie. Pire ! Elle est tout entière dans les moyens qui sont censés la réprimer. Tout cela fonctionne comme dans le rêve. Les images détournent le conscient du contenu réel, latent et, simultanément, condensent les pulsions qu'on ne saurait affronter en face. La magie opère et l'hallucination produit son effet : non pas refouler la violence, mais la liquider activement au cœur même du processus institutionnel qu'il est convenu de ne jamais interroger.

       Il est d'ailleurs remarquable et terrifiant tout à la fois d'observer la collusion sur ce terrain des pouvoirs politiques, économiques et médiatiques dès lors qu'il s'agit de condamner avec force et conviction des travailleurs et des syndicalistes qui ont eu l'outrecuidance de malmener physiquement le DRH et une partie d'une direction d'entreprise venant leur annoncer un "plan social"  d'envergure (quelle savoureuse expression). Que pèse la violence du monde du travail avec ses milliers de licenciements devant le déshabillage forcé d'un exécutant au service de la machinerie institutionnelle "libérale", soutenue par les Etats et la médiacratie ? Il y a, à l'évidence, une bonne dose de jouissance dans la réprobation unanime des représentants des pouvoirs. Les journalistes de France TV et d'ailleurs se pourlèchent les babines et salivent lorsqu'ils annoncent un "lynchage public" ! La victoire du droit de licencier sur l'expression brute de la force passerait même pour un signe de culture face à des "barbares" qui se révoltent physiquement lorsqu'on les jettent comme des torchons dans les filets du chômage pour garantir les privilèges d'une caste. Enfin quoi ! Honte à ces travailleurs, inconscients et irresponsables, violents, incapables de réprimer leurs pulsions ! "Chienlit et délitement des institutions" pour l'ancien président de la République (sic !), cet homme tellement civilisé, tellement exemplaire en matière de haute culture et de dignité républicaine.

       Peut-être est-ce là le rôle réel et inavoué de la justice, du droit, de la politique mais aussi de l'école, de la psychiatrie et des institutions de santé en général, et des maisons de retraite : faire payer à tous ceux qui présentent le douloureux visage de l'humaine condition cette vérité crue qu'ils ont le tort d'incarner voire de clamer haut et fort. Nous pensons l'intérêt de la culture et des institutions à travers le prisme d'une raison réactive, d'une forclusion sur le terrain miné de nos penchants. Mais à mieux y regarder, que découvrirons-nous ? Que la justice a besoin de ses assassins, de ses criminels, de ses fauteurs de trouble pour opérer une autolégitimation comme la psychiatrie a toujours eu besoin de ses "fous" pour se fonder elle-même comme pouvoir, décidant de la norme en matière de santé psychique et de maladie.

      Le caractère répressif et sadique de ces "entreprises culturelles" s'est d'abord exprimé historiquement et ouvertement dans la peine de mort, la loi du Talion, les exécutions publiques, dans l'usage des électrochocs ou de la lobotomie pour "calmer" les délirants, dans l'humiliation publique infligée aux enfants à l'école etc. 

      Cette dernière est d'ailleurs une gigantesque fabrique de fautifs, d'ignorants, d'incompétents, d'inadaptés, d'illettrés, d'immatures autrement dit de "jeunes". C'est que l'école doit justifier sa mission d'éducation des masses et de reproduction sociale. On note, on classe, on juge, on oriente, on décide de l'avenir des autres, on exclut, bref, on jouit !! Mais dans ce vaste mouvement opère ce quelque chose qu'il ne faut pas interroger, le grand scandale que constitue ce goût diabolique pour des perversions qui décidément "aiment à se cacher". Comme l'a si bien vu Pascal, "qui veut faire l'ange fait la bête" ! Et l'homme civilisé n'est pas tout à fait du côté que l'on croit !

 

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Commentaires
D
La force du capitalisme réside dans la stimulation de désirs illimités qui font miroiter une satisfaction éternellement relancée. Il n'est pas sûr que le "dominé" ne veuille pas ce que possède le "dominant" ! Par conséquent, la logique, dans ce rapport structurel, est sauve. Dominants et dominés se comprennent très bien et veulent finalement la même chose : une jouissance sans limite, une manière toute matérielle de nier magiquement la mort, la définitive et intolérable borne. Tout le monde veut "pouvoir" consommer et sauvegarder ce pathétique et dérisoire "pouvoir" d'achat.<br /> <br /> <br /> <br /> On comprend l'indulgence de tous à l'égard des riches, des expatriés fiscaux, des patrons aux parachutes dorés, des joueurs de foot gagnant des millions pour taper dans une boule de cuir, des politiques cumulards, des présidents qui cultivent l'amour du gain, c'est qu'ils flattent l'hybris en nous, la démesure et rendent possible une identification qui nous soulage (illusoirement) de nos maux. On s'identifie moins aux pauvres, aux miséreux, aux déshérités. Mais lorsqu'on est pauvre, rêver d'être riche produit une forme d'allègement. Bref, le "dominé" a besoin de ses "dominants" pour supporter sa misère ! <br /> <br /> La violence du dominé est aussi une manière de dire : "je veux pouvoir jouir comme vous parce que cela fait quatre ans que je fais des efforts et que je me serre la ceinture!" . Chacun son tour !!<br /> <br /> La logique est sauve et cela est sans doute le plus insupportable !
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L
La violence des dominés découle de leur impuissance à dépasser le cadre fixé par les dominants. Les salariés se révoltent parce qu’ils n’ont aucune perspective autre que celle du rapport défavorable que leur impose le capitalisme. Pour les dominants, cette violence agit comme un clapet de sécurité. Cher Démocrite, la révolte sans perspective, n’est-elle pas l’ultime rempart du capitalisme ?<br /> <br /> Très cordialement
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D
Il est décidément bien difficile de dépasser la logique binaire, celle issue d'Aristote - A ou non-A, au point que la réflexion ne cesse d'osciller entre le constat amer de la violence et celui du droit.<br /> <br /> Ce n'est pas le sens de l'article donc pas le sens de mon propos. Détruire la justice, l'école et toutes les institutions n'a pas plus de sens que donner libre cours à toutes les violences.<br /> <br /> Il s'agit ici de penser "entre", dans ce qui ne se dit jamais, en-deçà de toute logique dualiste. Aussi, la conversation peut se prolonger indéfiniment en cherchant à "sauver le droit, les droits de l'homme, la parité et l'humanisme d'un côté et en constatant le surgissement continu de la violence.<br /> <br /> C'est d'une approche généalogique dont je procède ici : penser le contenu violent de l'idée même du "droit" alors que l'homme est, par essence, courbe (Kant). Penser la violence d'une évaluation de l'intelligence à travers un prisme qui n'interroge jamais ce qui est à l'oeuvre dans la procédure évaluative. Penser les raisons pour lesquelles on veut absolument fonder l'Homme alors que cette fondation repose sur un déni majeur de la nature, sur un paradigme violent qui est celui de la "maîtrise". <br /> <br /> La jouissance sadique est au coeur de l'institution. On peut fermer les yeux et considérer qu'il y a pire ailleurs ; c'est entendu mais cela ne règle rien.<br /> <br /> <br /> <br /> Bref, cher(e)s ami(e)s, sans un saut qualitatif, cette discussion va tomber dans ce qu'il faut bien appeler des truismes ou, si vous préférez, dans un registre "cul cul la praline". Ce serait bien dommage.<br /> <br /> Bien à vous.
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E
Assez d'accord avec Aladineyasmine. <br /> <br /> Disons que la justice fait ce qu'elle peut dans une société fort complexe.<br /> <br /> Il est vrai que face à certaines institutions, certains groupes financiers, voire face à l'état, elle se trouve parfois bien démunie. Difficile de porter un jugement aussi critique et catégorique envers la justice en général, qui en France, s'avère imparfaite sur bien des points mais, par rapport à d'autres pays, elle n'est pas si mal... (la Russie, par ex, ou la Chine, qui fait partie des pays à ne pas avoir adhéré à la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, héritage humaniste, aussi ethnocentrique soit elle, mais grâce à laquelle, les droits des femmes, par ex, ont bien évolué...). <br /> <br /> Nous avons vu des coalitions de salariés trouver gain de cause face aux entreprises. Nous avons vu l'abolition de la peine de mort, etc. <br /> <br /> La société entre solidarité et conflictualité, selon E. Morin, essaie tout de même de réguler, dans le meilleur des cas, les diverses formes de violence qu'elle connait : violences sociétales à l'image de l'individu, entre raison et folie, capable du pire comme du meilleur. Repensons aux diverses lapidations publiques exercées par la foule : ce n'est pas là affaire d'institutions...<br /> <br /> Certes, il parait injuste que tant de salariés subissent la violence des entreprises, mais la violence du syndicaliste est-elle forcément plus légitime ? Vraiment, même si on peut avoir un regard extrêmement critique envers le métier de drh (directeur de bétail humain ?), je trouve aussi regrettable cet acharnement sur un individu, certainement aussi victime que les autres d'un système qui nous dépasse.
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E
D'accord avec les propos de ce billet...<br /> <br /> Dans le cas de l'incident Air France, le juge va considérer condamnable la violence du syndicaliste, mais, quelque humaniste qu'il soit, n'interrogera pas la violence exercée par l'entreprise sur son salarié, celle de le priver de moyens de vivre.<br /> <br /> Idem pour l'avocat... Ainsi, cette dernière violence s'en trouve autorisée.<br /> <br /> "La justice s'efface dans un trou, dès qu'on se propose de la fonder ou de la saisir."
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A
On peut s'efforcer de sortir de son "bocal" et de regarder à travers le système. <br /> <br /> <br /> <br /> En tout état de cause, chacun apporte sa graine ; et l'homme de loi, quand bien meme le système le fait vivre, conserve son libre arbitre et sa pleine capacité à agir de l'intèrieur du système, contre ce qu'il a de pervers..<br /> <br /> <br /> <br /> Tel est le rôle de l'avocat de la défense lorsqu'il réclame à corps et à cris ( et ce n'est pas qu'uen image) la clémence de la Cour, lorsqu'il visite ses "clients", pauvres hères, à l'aube dans cette prison, qui opprime, qui sent mauvais, qui tue à petits feux ou d'un coup....<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'est pas si compliqué que cela d'être juge et partie, pour celui qui endosse le role de la Défense.,Car celui là se place, d'emblée, dans une position offensive, critique, combative. <br /> <br /> <br /> <br /> Il faut pour autant se garder d'une critique systématique, tous azimuts....La confrontation, dans le réel, avec la criminalité, dans toute sa complexité, sans perdre de vue le besoin impérieux de protection de la société et de réparation des victimes, permet de ne pas tomber dans un "procès" sans mesure de la Justice...<br /> <br /> <br /> <br /> Au delà de la position sociale que la "carrière" vient offrir à l'homme de loi, il y a la Vocation qui l'anime, ce quelque chose qui vient du fond de soi, qui anime, porte celui ou celle qui, un jour, a prêté serment.<br /> <br /> <br /> <br /> Nombre d'hommes et de femmes de loi se battent au quotidien contre la violence des lois, des règles, des jugements, des "prises de corps", des mandats de dépot;...de tout ce qui encadre la décision de justice.<br /> <br /> Et, les mêmes reçoivent, accueillent aussi la plainte et la douleur de la victime...<br /> <br /> <br /> <br /> Cette dualité permet, je le pense, indéniablement de conserver une objectivité et de parvenir à pouvoir observer et analyser le système, avec son expèrience "de l'intèrieur", mais avec un regard ...qui s'il ne peut être extèrieur, n'en reste pas moins éthique et critique.<br /> <br /> <br /> <br /> Si l'humanisme peut sembler être une chimère, de loin, celui qui se lève pour prendre la défense de la bête, du monstre que la société voudrait conduire à l'échafaud, celui qui va s'accrocher, envers et contre tous, à la moindre parcelle d'humanité de l'accusé pour "l'humaniser", expliquer, comprendre et faire en sorte que la sanction, nécessaire face à l'odieux, soit juste...celui ou celle là est pour moi un grand humaniste. En tous les cas, celui ou celle là, lorsqu'il se rassoit doit avoir le sentiment d'avoir oeuvré en ce sens.<br /> <br /> C'est la quintessence, à mon sens, de la fonction de l'homme de loi. <br /> <br /> <br /> <br /> L'humanisme n'est pas une chimère, l'humanisme n'est pas un leurre, n''est pas un prétexte.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut s'être frotté à l'inhumanité des actes, des criminels, des institutions, des autorités pour en prendre la mesure.<br /> <br /> <br /> <br /> "Le courage, pour un avocat, c'est l'essentiel, ce sans quoi le reste ne compte pas : talent, culture, connaissance du droit, tout est utile à l'avocat. Mais sans le courage, au moment décisif, il n'y a plus que des mots, des phrases, qui se suivent, qui brillent et qui meurent. Défendre, ce n'est pas tirer un feu d'artifice : la belle bleue, la belle rouge, et le bouquet qui monte, qui explose et retombe en mille fleurs. Puis le silence et la nuit reviennent et il ne reste rien"<br /> <br /> <br /> <br /> Robert Badinter. L'exécution.
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E
Il me semble que l'on pourrait distinguer la violence archaïque, une forme de violence pulsionnelle, à ne pas toujours considérer comme forcément négative, de celle qui découle de toute forme de société. <br /> <br /> Nous affirmons parfois que la violence est le propre de l'homme : je me demande si la violence n'est pas en fait inhérente au "groupe". Toutes sociétés développent ses formes de violence, institutionnelles ou pas.
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D
Nous retrouvons ici le problème déjà rencontré sur "Métaphores" (voir liens). Je crois qu'il y a quelque chose qu'il est difficile de penser sans avoir le sentiment de tout compromettre, cette part inaudible qu'aucune volonté "humaniste" ne peut véritablement recouvrir et qui a à voir avec le "pouvoir" et ce qui l'anime -pouvoir dont l'homme peut jouir et disposer dans le cadre des institutions. <br /> <br /> <br /> <br /> Il est difficile pour un "homme de loi" de ne pas défendre la loi comme principe puisqu'il lui doit sa position sociale et la raison d'être de sa carrière : difficile d'être juge et partie et d'interroger ce trou par lequel la justice s'efface dès qu'on se propose de la fonder ou de la saisir. Il en va de même pour l'école, la santé, la politique etc. <br /> <br /> Que le juge juge en conscience, c'est plus que probable et c'est aussi en conscience qu'il envoie un individu dans une "institution" -la prison qui achèvera sa formation en matière de criminalité ou de suicide. <br /> <br /> <br /> <br /> L' "'humanisme" est d'abord une chose apprise, une histoire racontée par l'occident pour se donner une Sainteté et justifier du même coup bon nombre d'horreurs. Toutes les innombrables guerres, y compris mondiales depuis le XVè siècle sont le fait des Civilisés, de l'Europe dite "humaniste" dans ses principes comme dans son Droit. Un peu de généalogie au sens de Nietzsche s'avère ici nécessaire. <br /> <br /> <br /> <br /> Que certains individus parviennent à un "stade éthique", c'est possible mais cela exige de se placer mentalement hors de l'institution en retrouvant en soi les conditions triviales de l'humain avec sa violence archaïque qui est aussi le fait de la nature. Cela est rare, si rare qu'on peut même se demander si cela existe.
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A
Cher Démocrite<br /> <br /> <br /> <br /> il est évident que nous sublimons nos pulsions morbides, mortifères, de violence dans des activités diverses<br /> <br /> <br /> <br /> Le chirurgien ou le boucher subliment cette violence en parvenant à découper des corps humains ou animaux, à des fins honorables (sauver une vie) ou utilitaires...mais cette capacité à 'passer à l'acte" révèle un rapport à la violence singulier; <br /> <br /> <br /> <br /> Il en va de meme de ceux qui se délectent de séries policières trash, de romans sanglants: ces attractions révèlent aussi cette violence interne<br /> <br /> <br /> <br /> La Justice est bien évidemment confrontée, dans le réel, à cette violence.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour autant, lorsqu'elle s'entoure de "garde fous" humanistes, elle tend à être moins violente que la violence qu'elle condamne...<br /> <br /> <br /> <br /> C'est là toute la noblesse de " l'institution", lorsque la règle de droit est juste, humaine et mesurée, lorsque le processus judiciaire repose sur des principes humanistes, respectueux des droits de la défense, lorsque les juges ne sont pas des distributeurs automatiques de peines, mais s'efforcent d'adapter la peine à la personnalité de l'auteur...<br /> <br /> <br /> <br /> La justice n'est pas toujours violente...si des efforts immenses restent à faire, nous sommes bien loin de la loi du Talion<br /> <br /> <br /> <br /> Et quand bien meme, l'avocat ou le juge exorciseraient leurs angoisses profondes ou sublimeraient leurs pulsions animales via leur confrontation au crime...il n'en reste pas moins, qu'au moment de Défendre ou de Juger , ce qui anime l'auxiliaire de justice ou le Juge, c'est bien davantage la quete de l'humanisme, de l'espoir, de la reconstruction...davantage que l'exercice d'un pouvoir uniquement répressif, voire pervers.
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D
Quels sont aujourd'hui les mythes actifs permettant de mettre en scène la dimension perverse de l'homme et de lui faire sentir sa part d'ombre ? Si nous ne tentons pas de penser ce qui se joue dans le processus institutionnel, le type de forces qui s'y déploie, alors tout est possible, les pires ségrégations, les pires violences, les pires tortures au nom du Bien, ce qui évite avantageusement tout introspection. Logique binaire à la Bush Jr, à la Sarkozy qui ont divisé le monde ou continuent de le diviser en jouissant des effets qu'ils produisent dans la réalité.<br /> <br /> De penser le côté obscur, les choses vont déjà mieux. Cela freine à défaut d'éviter bien des dérives.<br /> <br /> Je rejoins volontiers cette idée d'une "métapsychologie de l'inconscient collectif". Reste plus qu'à se mettre au travail pour l'élaborer !
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